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Un jeune blésois aux sources d’Okinawa…
C’est un jeune blésois de 14 ans fatigué mais heureux qui est revenu en France ce week-end. Accompagné par René Huin son professeur, et d’autres pratiquants de karaté de la région centre, le groupe a traversé la moitié du monde en passant par Moscou pour atterrir au Japon via Tokyo, et ensuite rejoindre l'île d’Okinawa, Cette dernière, berceau de l’art martial okinawaien, est le karaté-do à la rencontre des sensei (maîtres) Haruta, Fuse, Miyazato,et Hokama 8e, 9e, et 10e dan.
Un rêve d'enfant…
Adrien Moine peut le dire : « C'est un rêve de gosse, quand je lisais les magazines qui parlaient des grands maîtres d'Okinawa, je n'imaginais pas pouvoir un jour m'y rendre pour les rencontrer. C'est maintenant chose faite, grâce à mon professeur et mes parents », … ainsi qu’avec des amis Stéphane et Muriel Fauchard les responsables, couple de karatékas romorantinais qui ont organisé un véritable périple, avec de nombreuses visites, passant par Tokyo, et d’autres villes, puis les îles d'Okinawa et Zamami.
L'avion, le bus, le tramway, le métro, et même l'incroyable Shinkansen, le TGV japonais qui roule à plus de 500 km/h, tous les moyens ont été bons pour emmener le groupe (12) à bon port, malgré une météo imprévisible, liée à des typhons.
Un mode de vie, une voie…
A Okinawa, c'est un accueil extraordinaire qui attend nos deux blésois et leurs amis. Petit dojo sur plancher, armes traditionnelles, exercices inhabituels éreintants voire douloureux pour certains ! Les pratiquants sont mis à rude épreuve dans ce climat tropical humide... Mais les senseï nous montrent également que le karaté est un véritable mode de vie, une voie, les emmenant à la rencontre d'autres grands maîtres (Kobudo, autres styles de karaté...), de jeunes dans les écoles, pour des cours, des démonstrations, l’histoire et les moments de partage et d'immersion intenses au sein de la vie japonaise.
Une leçon pour l'avenir…
Notre jeune blésois qui a suivi le groupe, ceinture marron (1er Kyu), est enchanté de découvrir une autre culture, un autre mode de vie. Ces cheveux châtain clairs et yeux bleus, inhabituels en terre nippone, en a d'ailleurs fait la coqueluche des jeunes ! «C'est une leçon pour l'avenir, nous dit Adrien, avec ses 7 ans de pratique, pour revenir à l'essence de cet art martial et nous souvenir d'où nous venons». Mêler tradition japonaise et modernité française, efficacité et compétition, tel est désormais le défi à relever pour notre jeune karateka du Bushido ken Blésois qui est en âge de passer la ceinture noire !
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Adrien Moine
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